TER – Les ASCT sacrifiés,
pour la CGT c’est non !
- Le métier d’ASCT.
La direction veut programmer pour demain un sous métier d’ASCT, particulièrement en TER en précarisant le métier (CDD à partir d’avril et jusqu’à 75 CDD au cœur de l’été, des détachés), et cherchant à le faire évoluer vers la polyvalence et la sédentarisation comme dernièrement sa tentative de mise en place de la réserve active (filtrage gare) repoussée grâce à la CGT.
Ce constat est à mettre en évidence avec la projection à -30 ASCT en fin d’année dans le budget de l’ECT.
La CGT revendique deux écoles d’ASCT d’ici la fin de l’année, ouverte à l’embauche entre autre des jeunes ayant travaillés au service.
Pour la CGT, l’unicité du métier d(ASCT doit demeurer et permettre à tous d’accéder aux roulements VFE, sans le couperet d’un management infondé et discriminatoire.
- La sûreté.
La tournée 602 RHR Valence illustre le manque de considération de la direction qui nous sert systématiquement cette tournée imbuvable.
EN effet, les TER à partir de 17h15 (886189 – 886139 – 886151) sont accompagnés par deux ASCT de Lyon jusqu’à Valence, et souvent filtrés, laissant le 886156 partant à 21h25 à la charge de l’ASCT de Marseille, seul et sans filtrage. La CGT exige le changement de cette tournée inacceptable !
La direction se moque de nos conditions de travail et de la sûreté !
La CGT a mis en avant à plusieurs reprises la nécessité de développer de gares d’appui avec des personnels en soutien des ASCT (SUGE, forces de l’ordre, personnel de gare) en réponse urgente sur certains cas identifiés comme la ligne d’Aix en Provence, la côte Bleue particulièrement en été, la côte d’Azur avec sa population exponentielle (trains de la numérotation 17000), les problématiques ignorées par la direction de l’ECT de Marseille sur la vallée du Rhône.
La CGT revendique l’augmentation du nombre d’équipes de contrôle sur les résidences de l’ECT de Marseille (Avignon, Marseille, Nice et Toulon), et l’arrêt des dévoiements intempestifs.
Nous demandons l’extension des filtrages itinérants et le filtrage systématique des TER de fin de soirée.
- La rémunération.
La CGT revendique la mise en place d’une indemnité journalière dite de ligne classique, permettant de compenser sur les écarts grandissant de rémunération avec VFE.
Le maintien du taux de RHR (les evs) dans les roulements.
- Les conditions de travail.
Nous demandons le respect du nombre de repos réglementaire annuel. Le roulement hivers était à 123,87 repos seulement et roulement présenté pour cet été 2011 est à 125.27 repos au lieu de 126 repos (116 repos + 10 RM) prévus par la réglementation en vigueur.
Nous demandons la suppression de coupures et des RHR réduits (513/514, 517/518, 654/655).
La CGT revendique :
La mixité du contenu des journées de travail et des lieux de RHR.
La diminution sensible des décades de 5 (14 dans la grille actuelle) et des décades de 3 (12) par un véritable travail d’équilibrage non effectué par les concepteurs roulement.
La réduction des amplitudes extrêmes
Le respect des temps de PS réglementaires.
Le raccourcissement des retours de RHR.
L’acheminement par taxis en lieu et place des déplacements en bus.
Nous demandons l’amélioration des tournées :
- 501.2, 504.1 et 5, 506.3, 507.1, 527.1
- 543.4 et 6
- 550.1, 554, 556, 557-558, 561-562 (562.5)
- 595.4 et 5
- 602-603,608-3 et 5
- 613.1 et 3, 649.1, 665.3
Les militant(e)s CGT de Marseille.